DE LA VILLE DE PARIS.

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[i 57-]

VII. "Qu'il plaise au Roy d'envoyer lettres à Messieurs de Guyse⁽¹', de Longueville⁽'²' et de Piennes <³', pour empescher que l'on ne faice en leurs gouvernemens aucunes traictés de bled/., lant du costé de la Champaigne que de la Pi-cardye. -n

Le Roy y a pourveu.

VIII. "Lesd. Prevost el Eschevins supplient bien humblement le Roy qu'il luy plaise d'evocquer à sa personne tous les differendz meuz et à mouvoir pour raison des récompenses des terres employées aux desseings de la fortiffication nouvelle, jusques ad ce qu'il aict esté advisé par le Roy et Nosseigneurs de son Conseil de quelz deniers les particulliers pourront estre récompensez. -

Neant.

IX. "Qu'il plaise au Roy d'envoyer ses lettres patentes pour la levée des deniers de la fortiffication de ceste année, par lesquelles il sera permis et mandé ausd. Prevost et Eschevins que, appellé avec eulx les Quarteniers et autres bourgeois qui y doibvent assister, les taxes des habitans des faulx bourgs seront reveues et refaictes.»

Accordé en la forme ordinaire et accoustumée.

X. " Sa Majesté sera suppliée en toute humilité de vouloir ratiffier le contract que lad. Ville a passé avecq ung nommé Estienne Perret, marchant demourant;! Anvers'⁴', pour le faict du gros bois et de declarer son

intention pour les houllies et tourbes que led. marchant a promis de faire venir en lad. Ville de Paris, et si Sa Majesté veult permectre à lad. Ville de contracter, n

Le Roy y a pourveu.

XI. tt Qu'il plaise à Sa Majesté ordonner qu'il sera faict vente, en ceste année, de la quantité de cinquante arpens de bois, c'est asscavoir cn la forest de Cuise lès Compiegne, de douze arpens; en la forest de Retz, de vingt arpens; en la forest de Bord,près le Pont-de-l'Arche, de dix arpens; en la forest de Vernon sur Seyne, huict arpens; à la charge que led. bois qui sera couppé et vendu, sera mené et distribué sur les portz de lad. Ville de Paris, el non ailleurs, n

Le Roy y a pourveu.

XII. "Qu'il plaise à Sad. Majesté ordonner que Claude Vizé, marchant bourgeois de Paris, sera deschargé et osté du roolle des laxes dela subvention accordée à Sad. Majesté cn la ville de Lyon, pour l'année mil v° soixante et unze, actendu qu'il est marchant demeurant à Paris, et y a payé, dès le vingt cinquiesme Jung, la somme de six vingtz livres pour sa cottization, comme il appert par sa quictance dud. jour et an, signée de Vigny, ct luy en octroyer toutes lettres de declaration necessaires. H

Veu l'original de la quictance signée de Vigny. Accordé '⁵'.

(ise, la diminution de ce commerce. Pour conserver ses droits et obvier aux monopoles des regrattiers el marchands de seconde main, le Roi, après avoir ouï Oratio Ruccellaï pour les Bonvisi de Lyon, ordonne que udoresnavant tous les marchans du Royaume "et autres, de quelque qualité qu'ilz soyent, puissent trafficquer, vendre el distribuer les marchandises d'alluns par toutes les «villes, portz et havres du Royaume en toute liberté, en nous paiant pour chacun quintal d'alun la somme de trois livres lour-"nois, à la charge toutesfoys qu'ilz ne pourront faire descendre leursdictes marchandises d'aluns en autres portz et havres, sinon "aux qnatre portz et havres de nostredict Royaume, et en la presence de noz officiers qui tiendront registre desd, descentes

a pour la conservation de nosd. droictz, leur enjoignant ainsy le faire sur peine de suspention de leurs offices.......- (KK i oi 3,

fol. 3 v°.)

O Henri de Lorraine, le troisième duc de Guise (31 décembre i55o-23 décembre 1588), était gouverneur de Champagne cl. de Rrie.

⁽²> Léonor d'Orléans, duc de Longueville ct d'Estouteville, souverain de Neuchâtel, marquis de Rothelin, comte de Dunois, de Saint-Pol, de Tancarville et do Montgommery, pair et grand chambellan de France, gouverneur de Picardie, mort à Blois an mois d'août 1573, à l'âge de trente-trois ans. (Le P. Anselme, Hist, généal., 1.1, p. 219.)

C' Charles de Hallwin, seigneur de Piennes, marquis de Maignelay, que le roi Henri III érigea en duché-pairie d'Hallwhi, l'an i58i, était aussi Lieutenant général et gouverneur de Picardie (id., t. III, p. 9i3), en l'absence du duc de Longueville, comme il est expressément porté dans les lettres de Charles IX, à lui adressées le 11 juin 1573, lui ordonnant de permettre aux Prévôt des Marchands et Echevins de Paris de s'approvisionner de 4oo muids de blé dans son gouvernement de Picardie. (KK 101 3, fol. 28.)

<⁴> Ce contrat est publié ci-dessus, p. 387.

(-) Des lettres données à Amboise le 25 janvier 1672, adressées aux échevins et conseiller.} de Lyon, leur enjoignent de res-lituer à Claude Vizé la cotisation qu'ils lui ont indûment fait payer, pour sa part de la subvention générale de l'année 1571, ct de



	DE LA VILLE DE PARIS.		439
[i 57-] VII. "Qu'il plaise au Roy d'envoyer lettres à Messieurs de Guyse⁽¹', de Longueville⁽'²' et de Piennes <³', pour empescher que l'on ne faice en leurs gouvernemens aucunes traictés de bled/., lant du costé de la Champaigne que de la Pi-cardye. -n Le Roy y a pourveu. VIII. "Lesd. Prevost el Eschevins supplient bien humblement le Roy qu'il luy plaise d'evocquer à sa personne tous les differendz meuz et à mouvoir pour raison des récompenses des terres employées aux desseings de la fortiffication nouvelle, jusques ad ce qu'il aict esté advisé par le Roy et Nosseigneurs de son Conseil de quelz deniers les particulliers pourront estre récompensez. - Neant. IX. "Qu'il plaise au Roy d'envoyer ses lettres patentes pour la levée des deniers de la fortiffication de ceste année, par lesquelles il sera permis et mandé ausd. Prevost et Eschevins que, appellé avec eulx les Quarteniers et autres bourgeois qui y doibvent assister, les taxes des habitans des faulx bourgs seront reveues et refaictes.» Accordé en la forme ordinaire et accoustumée. X. " Sa Majesté sera suppliée en toute humilité de vouloir ratiffier le contract que lad. Ville a passé avecq ung nommé Estienne Perret, marchant demourant;! Anvers'⁴', pour le faict du gros bois et de declarer son			439
		intention pour les houllies et tourbes que led. marchant a promis de faire venir en lad. Ville de Paris, et si Sa Majesté veult permectre à lad. Ville de contracter, n Le Roy y a pourveu. XI. tt Qu'il plaise à Sa Majesté ordonner qu'il sera faict vente, en ceste année, de la quantité de cinquante arpens de bois, c'est asscavoir cn la forest de Cuise lès Compiegne, de douze arpens; en la forest de Retz, de vingt arpens; en la forest de Bord,près le Pont-de-l'Arche, de dix arpens; en la forest de Vernon sur Seyne, huict arpens; à la charge que led. bois qui sera couppé et vendu, sera mené et distribué sur les portz de lad. Ville de Paris, el non ailleurs, n Le Roy y a pourveu. XII. "Qu'il plaise à Sad. Majesté ordonner que Claude Vizé, marchant bourgeois de Paris, sera deschargé et osté du roolle des laxes dela subvention accordée à Sad. Majesté cn la ville de Lyon, pour l'année mil v° soixante et unze, actendu qu'il est marchant demeurant à Paris, et y a payé, dès le vingt cinquiesme Jung, la somme de six vingtz livres pour sa cottization, comme il appert par sa quictance dud. jour et an, signée de Vigny, ct luy en octroyer toutes lettres de declaration necessaires. H Veu l'original de la quictance signée de Vigny. Accordé '⁵'.

(ise, la diminution de ce commerce. Pour conserver ses droits et obvier aux monopoles des regrattiers el marchands de seconde main, le Roi, après avoir ouï Oratio Ruccellaï pour les Bonvisi de Lyon, ordonne que udoresnavant tous les marchans du Royaume "et autres, de quelque qualité qu'ilz soyent, puissent trafficquer, vendre el distribuer les marchandises d'alluns par toutes les «villes, portz et havres du Royaume en toute liberté, en nous paiant pour chacun quintal d'alun la somme de trois livres lour-"nois, à la charge toutesfoys qu'ilz ne pourront faire descendre leursdictes marchandises d'aluns en autres portz et havres, sinon "aux qnatre portz et havres de nostredict Royaume, et en la presence de noz officiers qui tiendront registre desd, descentes a pour la conservation de nosd. droictz, leur enjoignant ainsy le faire sur peine de suspention de leurs offices.......- (KK i oi 3, fol. 3 v°.) O Henri de Lorraine, le troisième duc de Guise (31 décembre i55o-23 décembre 1588), était gouverneur de Champagne cl. de Rrie. ⁽²> Léonor d'Orléans, duc de Longueville ct d'Estouteville, souverain de Neuchâtel, marquis de Rothelin, comte de Dunois, de Saint-Pol, de Tancarville et do Montgommery, pair et grand chambellan de France, gouverneur de Picardie, mort à Blois an mois d'août 1573, à l'âge de trente-trois ans. (Le P. Anselme, Hist, généal., 1.1, p. 219.) C' Charles de Hallwin, seigneur de Piennes, marquis de Maignelay, que le roi Henri III érigea en duché-pairie d'Hallwhi, l'an i58i, était aussi Lieutenant général et gouverneur de Picardie (id., t. III, p. 9i3), en l'absence du duc de Longueville, comme il est expressément porté dans les lettres de Charles IX, à lui adressées le 11 juin 1573, lui ordonnant de permettre aux Prévôt des Marchands et Echevins de Paris de s'approvisionner de 4oo muids de blé dans son gouvernement de Picardie. (KK 101 3, fol. 28.) <⁴> Ce contrat est publié ci-dessus, p. 387. (-) Des lettres données à Amboise le 25 janvier 1672, adressées aux échevins et conseiller.} de Lyon, leur enjoignent de res-lituer à Claude Vizé la cotisation qu'ils lui ont indûment fait payer, pour sa part de la subvention générale de l'année 1571, ct de